Le vendredi 14 juillet, à Dakar, Social Change Factory a procédé à la présentation officielle des résultats des consultations sur la situation des droits des enfants, réalisées dans le cadre du Pan African State Accountability Program (PASAP) en partenariat avec le MAEJT Afrique et Plan International West and Central Africa. Ces consultations ont impliqué 5037 enfants, adolescents et jeunes dans 14 pays d’Afrique. 

La cérémonie a rassemblé des associations travaillant sur les droits des enfants, des organisations de la société civile et d’autres acteurs clés. Elle a offert à SCF et ses partenaires l’opportunité de partager les enseignements tirés de ces consultations et de susciter une mobilisation de ressources ainsi qu’un engagement en faveur de la promotion des droits des enfants et de la protection de l’environnement.

En effet, en Afrique de l’Ouest, les droits des enfants et la protection de l’environnement sont des enjeux cruciaux. Selon l’UNICEF, près de 45% de la population de la région a moins de 18 ans, soulignant ainsi l’importance de garantir leurs droits fondamentaux tels que l’accès à l’éducation, à la santé et à la protection contre l’exploitation. Parallèlement, la région est confrontée à des défis environnementaux majeurs, comme la déforestation et la désertification. Selon le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), les pays d’Afrique de l’Ouest subissent une perte annuelle de forêt d’environ 3,4 millions d’hectares. 

De ce fait les consultations ont mis en exergue les 5 problématiques que les enfants et les jeunes ont jugées plus préoccupantes dans leur contexte notamment les mariages et grossesses précoces, la déperdition scolaire, le travail et exploitation des enfants, la participation des enfants et des jeunes et les violences basées sur le genre.

Au regard de l’importance de ces sujets, plus de 92 organisations d’enfants et de jeunes se sont exprimées en énumérant une série de recommandations et leurs attentes à l’égard des Etats africains. Pour une meilleure prise en compte de leur voix, l’on retient de ces consultations qu’il existe un réel besoin d’améliorer la participation des jeunes dans les instances de décisions. En effet, bien que cela soit en bonne marche, beaucoup reste à faire. Pour eux, c’est par exemple en mettant en place des politiques locales relatives à la participation citoyenne et en les incluant au centre de la recherche de solution à leurs problèmes qu’on pourra relever les défis qui les concernent.